Un homme avec des cheveux bruns et une barbe, assis sur un canapé en cuir vert, regardant la caméra, dans une pièce tamisée avec un fond en bois.

Kevin Norwood

Kevin Norwood débute la musique à onze ans dans la classe de saxophone du conservatoire du Pontet. Après avoir obtenu son diplôme de fin d’étude en 2005, il intègre l’Institut musical de formation professionnelle de Salon de Provence pendant trois ans et rejoint ensuite la classe de Jazz du conservatoire d’Avignon. Parallèlement à ses études de saxophone, le chant accompagne Kevin Norwood depuis toujours. Enfant il chante perpétuellement, il part à la découverte de milliers de sons différents, se crée un univers qui n'appartient qu'à lui, un refuge. Issu d'une double culture, un père anglais et une mère française, Kevin Norwood est bercé par la pop anglaise Peter Gabriel, Joe Cocker, David Bowie …  plus tard il découvrira Joni Mitchell, Gretchen Parlato ou encore Kurt Elling. C’est la pratique du saxophone en big band qui fait naitre chez Kevin Norwood une passion pour le Jazz. L'improvisation, partie intégrante de cette musique, entre en résonance avec les innombrables heures de pratiques vocales. Petit à petit le chant prend le dessus, mais Kevin Norwood a cette particularité d’utiliser sa voix comme un instrument.

Depuis 2008, il s’investit, en tant que chanteur, dans différentes formations telles que Mild Dream Quartet, The Voice Messengers, Tribute to Joni Mitchell Duo, Les Grandes Gueules A Capella ou encore Celestial Q-Tips sous la direction d’Hervé Aknin (Magma). Kevin Norwood a notamment eu l’occasion de se produire avec : Vladimir Cosma, Louis winsberg, Hervé Aknin, Fred Pasqua, Julien Alour, Vincent Strazzieri, Rémy Vignolo, Bruno Lecossois...

En 2011, il enregistre un album « Real Brother » autour de la musique de Jeff Buckley.

En janvier 2015 sort « Reborn » (Ajmi Series) en quartet, son premier album en tant qu’auteur, compositeur et interprète. Le disque reçoit les éloges de la presse « Révélations Jazz Mag », « Découverte Jazz News », repéré par Alex Dutilh sur France musique il fait la Une de l’émission « Open Jazz » et joue en live dans la « La Matinale Culturelle » sur cette même radio.

Le Kevin Norwood Quartet formé de Sam Favreau à la contrebasse, Cedrick Bec à la Batterie, Kevin Norwood à la voix est rapidement rejoint par Rémi Ploton au piano.

En 2016, Kevin Norwood fait évoluer son projet ; en recherche d’une couleur électro-acoustique il sollicite Rémi Ploton, tant pour ses qualités de pianiste que pour son goût pour la création sonore. Le nouveau Quartet trouve son identité dans un son acoustique résolument jazz et un jeu moderne, forgés par la complicité entre des musiciens qui célèbrent la prise de risque, l’art de la nuance et de l’émotion communicative. La même année, le Kevin Norwood Quartet atteint les phases finales de la tournée Jazz Migration, Crest Jazz Vocal, ainsi que du concours national « La Défense Jazz Festival.» Le Quartet a été sélectionné pour représenter la Région Sud lors de l’édition 2019 du Forum Jazz(s) Rhône Alpes à Vienne.

En août 2021, il remporte le prix FNAC lors du concours du festival Crest Jazz Vocal. Kevin Norwood intègre le chœur des Voices Messengers qui accompagnera Vladimir Cosma lors de la tournée Ses inoubliables musiques de film, qui débute cet automne par trois soirées au Grand Rex.

Kevin Norwood est un chanteur qui a pris sa place dans l’univers Jazz de l’hexagone. Le timbre singulier de sa voix est au service d’une musique inspirée et d'un sens subtil de l'improvisation. Les musiciens qui l'entourent, forment avec lui un Quartet virtuose d'une grande intelligence et générosité. Kevin Norwood initie la création, en écrivant textes et musiques pour le Quartet ; s'ensuit un processus dynamique de création des arrangements résolument collectifs. En termes de direction artistique un axe central est privilégié : maintenir l’esprit d’une prise de risque permanente dans l’interaction entre les musiciens, au service des pleins et déliés d'une écriture qui soigne le jeu des nuances tout en ménageant une place centrale à la voix et aux textes qu'elle porte. Les textes de Kevin Norwood, écrits en anglais, reflètent souvent des idées sociales et environnementales ainsi que ses sentiments sur l’amour, sur les phases de confusion ou de désillusion, en appelant à la joie et à l’espoir. Son précédent album « Hope » (Onde), sorti en novembre 2021 est salué par la critique au niveau national et international. Il vient affirmer la maturité artistique et la qualité relationnelle du groupe.

Kevin norwood est actuellement en pleine phase d’écriture de son prochain album « The call of life ou L’appel de la vie ». C’est un regard lyrique sur l’existence. Il s’agit d’un attachement aux thèmes du lyrisme humain, le passage du temps, l’amour, l’amitié, l’action, l’aventure, la violence, l’orgueil et la sagesse. Tous ces thèmes se retrouvant ici dans un seul but, sublimer l’indicible à travers les mots, questionner, éprouver le désir de vie.

Il s'agit de chansons attachées à la poésie du language, à la sonorité de la langue de Shakespeare. C’est une écriture qui soigne le jeu des nuances tout en ménageant une place centrale à la voix et aux textes qu’elle porte, ainsi qu’une exploration des divers registres émotionnels, l’immédiateté des perceptions et relation à soi. La sortie de ce nouvel opus (the call of life) est prévu pour l’automne 2026. Parallèlement à ce projet de composition Kevin Norwood rend hommage à la musique d'Ernest Chausson, figure incontournable du style mélodie française en compagnie du guitariste Cyril Achard. Ce duo d'inspiration lyrique propose une relecture de quelque unes des plus belles pièces du compositeur.
Le travail d'adaptation mêlé à l'exercice d'improvisation donne à ce programme un caractère inédit.

À l’automne 2024, il enregistre un programme nommé  Nostalgie du ciel consacré aux mélodies d’Ernest Chausson. L’album paraîtra au printemps 2026. En 2025 il participe à la création des grandes gueules A Capella les jongleurs de sons et de la création de la comédie musicale Let’s Fall in Love en duo avec Caroline Mayer.